Just Listen Festival 2022

ATOUT CœUR / ATOUT CORDES

Bienvenue à cette nouvelle édition qui donne libre cours aux cordes et aux souffles !

Dans la lignée de certains festivals outre-Atlantique, pour ne pas citer le Vision Festival à New York qui à chaque nouvelle édition rend hommage à un artiste-musicien pour son « Lifetime Achievement », nous célébrons cette année un improvisateur d’exception, pour son œuvre, son humanité et le legs qu’il nous transmet à tous.tes.

Cette année : Tribute to Bernard Santacruz !

Que ce soit aux côtés de Bruno Tocanne, Stephan Oliva, André Jaume ou Eric Barret, Bernard Santacruz, contrebassiste français né à Alger, a offert de douces inclinaisons au jazz hexagonal. Il a ensuite côtoyé et joué avec de nombreux musiciens Afro-Américains tels Frank Lowe, Charles Tyler, Charles Gayle, Sabir Mateen. Il a nourri le Free Jazz de son énergie toute personnelle en le connectant avec le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Totalement impliqué dans le jazz, les musiques traditionnelles, le jazz d’Avant-Garde, il aime également emprunter les sentiers détournés de la libre improvisation aux côtés de Daunik Lazro, Christine Wodrascka, Philippe Deschepper ou Joëlle Léandre offrant ainsi à la musique des moments forts, des moments inouïs.

 

Fidèles, à notre esprit d’itinérance et notre choix artistique de toujours  prendre les chemins de traverse à la découverte de musiques sensibles, émouvantes et puissantes, nous comptons une fois de plus vous surprendre à aimer les Musiques en liberté. Exploration de la matière sonore avec le quatuor Lebrat Genthon Bosshard Schwab, de l’aérien électroacoustique avec Là dans l’air et immersion dans le jazz intrépide du sextet bridgien Don’t Tell lors de la soirée de clôture.

Les traversées s’annoncent comme un jeu de carte à plusieurs joueurs et joueuses, des paris à gagner, des atouts, des couleurs… et toujours de nombreux possibles. Nous vous attendons avec impatience pour partager ces instants uniques.

  

Aïda Belhamd

TARIFS :

Tarif soirée : 20 euros / 15 euros *
Pass festival ** : 25 euros

* tarif réduit (adhérents de Be Free, minima sociaux)

** en ligne uniquement

Billetterie en ligne
Ouverture de la billetterie 30 min avant le début des « Nuits ».

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Nuit des cordes enivrantes


JEUDI 13 OCTOBRE

TEMPLE GRIGNAN

19h30

BERNARD SANTACRUZ SOLO

Bernard Santacruz : contrebasse

« Rompre le silence d’une note, puis de deux, d’un début de phrase, d’une ébauche d’histoire qui se raconte au fur et à mesure qu’elle se construit, et pour ce, éviter les redites en privilégiant les chemins de traverses, les impasses, pour en imaginer dans l’instant des issues imprévues. Se perdre dans la musique en faisant entièrement confiance à l’improvisation. Jouer… ».

La contrebasse de Bernard Santacruz n’a ni frontières ni limites. Aujourd’hui, elle s’exprime en solitaire mais c’est une solitude peuplée par toutes les esthétiques et par toutes les musiciennes et musiciens rencontrés au cours des nombreux voyages de Bernard (France, USA, Maghreb, Afrique, Moyen-Orient).

Elle aime les mélodies, elle aime le centre et les périphéries, elle aime les envolées, les tendresses et les révoltes. Et avant tout, elle glisse avec délectation dans l’acte improvisé. Pas de partition si ce n’est celle du cœur, celle de l’instant.

Bernard Santacruz, bassiste, contrebassiste, compositeur, improvisateur est né le 26 août 1956 à Alger. Il commence l’étude de la basse électrique en autodidacte et joue en amateur dans des groupes de rock alternatif et de fusion dans la région de Marseille (Maldoror, Sequoïa) puis entre en 1986 au Conservatoire d’Avignon dans la classe de contrebasse de Joseph Fabre ainsi que dans la classe de jazz d’André Jaume. A l’occasion de stages, il étudie avec Charlie Haden et Ron Carter.

Après ses débuts avec le trio Soma à la fin des années 80, il entame une collaboration suivie avec de nombreux musiciens africains-américains issus pour la plupart de la scène free parmi lesquels Charles Tyler, Denis Charles, Frank Lowe, Nicole Mitchell, Sabir Mateen, Jeff Parker, Charles Gayle et Ricky Ford. Il joue à l’occasion de rencontres avec Archie Sheep, Byard Lancaster, Bobby Few et Rasul Siddik.

Actif sur les scènes régionales et nationales, il travaille avec André Jaume, Daunik Lazro, Michel Marre, Joël Allouche, Joëlle Léandre, Stephan Oliva, Anthony Ortega, Eric Barret, Barry Altschull, Jim Baker, Michael Zerang, Christine Wodrascka, Jean-Luc Cappozzo et de nombreux autres. Il se produit parallèlement en solo et avec le batteur Bruno Tocanne ressuscitent l’Esclator Over the Hill de Carla Bley et Paul Haines.

Il a participé à l’enregistrement d’une cinquantaine d’enregistrement et a joué au Portugal, Suisse, Allemagne, Belgique, Hollande, Danemark, Suède, Italie, Espagne, Grèce, Pakistan, Israël, Arabie Saoudite, Bahreïn, Qatar, Etats-Unis, Mali, Chine…

21h
CONCERT

QUATUOR LEBRAT GENTHON BOSSHARD SCHWAB

Soizic Lebrat : violoncelle
Anouck Genthon : violon
Patricia Bosshard : violon
Marie Schwab : violon alto

« Ici on improvise à quatre voix réunies dans l’instant de l’écoute. Ici, on favorise la rencontre et l’écriture plurielle. Ici l’on porte une attention particulière au geste et à son déploiement dans l’espace. Ici on honore la diversité et la transversalité. Ici se développe une écriture qui s’ancre dans une volonté de son d’ensemble. En découle une matière sonore qui se déploie continuellement, vivante et mouvante à l’intérieur même de sa propre transformation. »

Formé en 2017 le quatuor franco-suisse LGBS s’est produit sur de nombreuses scènes internationales (Bâle, Berlin, Paris, Zürich, Lucerne, Bordeaux).

En 2021, le quatuor crée Entre Temps pièce composée par Patricia Bosshard pour quatuor à cordes, percussions et acousmonium. La pièce est créée à Lausanne avant de prendre la route pour Genève (festival Akouphène), Brénod (festival Aspérule) et Albi.

Le langage du quatuor se développe ainsi au fil des projets et concerts, affinant toujours davantage le discours musical et la cohérence de l’ensemble. Ce sera le premier concert en terre provençale du quatuor LGBS. A ne pas rater.

Soizic Lebrat est une violoncelliste, improvisatrice et compositrice née en 1976. Elle a suivie une formation de musicienne interprète classique et d’historienne de la musique.

Elle conçoit des projets de recherche-création en musique : la Fabrique de musique a généré 60 émissions radiophonique qui expérimentent la rencontre avec 60 artistes internationaux pluridisciplinaires ; Double Frictional Wheel est une pièce pour violoncelle augmentée de son double électronique avec roue électrique remplaçant l’archet ; Bach to 3D, pièce instrumentale chorégraphiée sous casque pour trois violoncellistes et une danseuse preneuse de son.

Elle se produit en solo (Bleu Solo, Solo Suite), en duo (Nakamura Lebrat) Trio (Duthoit, Oshima, Lebrat) quatuors à cordes (quatuor LGBS, quatuor Brac) et au sein de grands ensembles (Le UN, Grand 8). Elle a performé récemment avec Aude Rabillon, Bertrand Gauguet, Simone Aubert, Sakina Abdou, Raymond Boni, Nadia Rastimandresy.

Soizic est régulièrement invitée dans de nombreux festivals et scènes internationales de jazz, de musiques improvisées et contemporaines.

— En savoir+

Après une formation classique à Montréal, puis en composition et électroacoustique à Genève et en jazz à Lausanne, la violoniste Patricia Bosshard développe son propre langage issu de la musique expérimentale et improvisée en portant une attention particulière au son.

Elle compose pour divers ensembles de musique contemporaine comme CH.AU (Vevey), ONCEIM (Paris) CoO (Paris) et le quatuor LGBS. Elle est membre de grands orchestres d’improvisations : l’ONCEIM en France et l’IMO en Suisse. En 2007, elle fonde avec Nicolas Wintsch, vidéaste, la Compagnie Dynamo (vidéo, voltige et son).

Elle compose pour le théâtre, se produit en solo et mène avec Simon Grab un projet autour des sons d’IRM. Elle mène avec Dragos Tara une recherche sur le lien gestes – capteurs sous formes de performances électroniques en multidiffusion.

Très active sur la scène européenne de musique improvisée, elle se produit notamment avec Xavier Charles, le quatuor LGBS et le trio Grands Lacs.

— En savoir+

Née en France et vivant en Suisse Anouck Genthon est violoniste. Elle collabore avec Jacques Demierre, David Meier, Lionel Marchetti, Antoine Lang, Ed Williams, Mathias Forge et participe au trio tangent-mek, au quatuor LGBS et aux grands ensembles le UN, Meta Orchestra, le Grand Chahut Ensemble et la Fédération Genevoise des Musiques en Création. .

Ethnomusicologue de formation, elle retient dans son jeu les traces des musiciens ishumar touaregs qu’elle a côtoyés au Niger en 2009. De cette imprégnation sont nés le projet azel en solo et teyerit avec Jacques Demierre où voix et violon s’inspirent de la poésie sonore européenne et de la tradition vocale et instrumentale touarègue. Dans Le Recueil des Miracles, pièce de Louis Schild, elle explore certaines composantes sonores spécifiques à la tarentelle du sud de l’Italie.

Ses concerts la conduisent régulièrement à parcourir l’Europe, les Etats-Unis, le Canada et la Russie.

— En savoir+

Après s’être formée au violon et à l’alto à Neuchâtel, Zürich, Bâle, San Francisco et Bènarès, Marie Schwab joue sur des altos à 5 et 8 cordes, acoustiques et électroniques, pour improviser, interpréter et composer de par le monde aux côtés de nombreux musiciens, comédiens, poètes, danseurs et plasticiens.

On peut l’écouter aux côtés de Xavier Charles, Jacques Demierre, Urs Liemgruber, Dorothea Schürch, Hans Koch, Franziska Bauman, Laurent Valdès, Valérie Porier, Anne Bisang, Heike Fiedler, Olga Kokcharova et au sein du quatuor LGBS.

Elle enseigne le violon et l’alto à l’Espace Musical, école membre de la CEGM à Genève.

— En savoir+

Production Ultrasonore | coproduction Textures | Avec l’aide de la Maison de la Musique Contemporaine, la Spedidam, la Suisa, et Prohelvétia.

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Nuit des cordes débusquées


VENDREDI 14 OCTOBRE

MONTÉVIDÉO

19h30
CONCERT

LÀ DANS L’AIR

Catherine Jauniaux : voix / Geneviève Sorin : accordéon / João Fernandes : dispositif electro-acoustique

« C’est une musique intangible… Comme nos AIRs… la musique est LÀ. »

Pour cette nouvelle édition du festival, nous ne sommes pas peu fiers de vous présenter un trio inédit issus de Grand 8, collectif d’improvisateurs marseillais, dont ce sera la première prestation scénique. Autant dire une Création Marseillaise.

Catherine Jauniaux a participé aux plus audacieuses expériences musicales de ces quarante dernières années aux côtés notamment de Tom Cora, Ikue Mori, Phil Minton, ErikM et Barre Phillips. Geneviève Sorin, danseuse et chorégraphe, a créé à Marseille la compagnie MEAARI avant de se consacrer à l’accordéon. João Fernandes, compositeur et improvisateur de musiques électroacoustiques a joué avec Raymond Boni, Amir el Saffar, Gabriel Peraza et a remporté le prix Erasmus pour sa pièce « M ».

Être tout simplement DANS l’instant présent, c’est ce qu’ils nous proposent.

Chorégraphe et danseuse, accordéoniste, Geneviève Sorin, méditerranéenne de naissance quitte Paris dans les années 80 et les toutes premières compagnies de danse alors émergentes pour Marseille.

Elle a signé plus d’une quarantaine de créations chorégraphiques et musicales, un film, deux disques, des performances et des commandes diverses qu’elle tourne en France et à l’étranger. Avec les danseurs de sa compagnie, elle mène un important travail pédagogique lié au projet artistique.

Compositeur et improvisateur de musique électroacoustique, Joao Fernandes développe son univers musical avec des instruments numériques qu’il a conçus. Il joue avec Raymond Boni, Catherine Jauniaux, Bastien Boni, Amir el Saffar, Nicolo Terrasi et Gabriel Peraza. Il est par ailleurs membre du grand ensemble Grand 8.

Sa formation musicale inclut un long parcours instrumental en passant par la flûte, la guitare, la voix et l’orgue qu’il a étudié depuis l’âge de 5 ans.

En tant que compositeur, ses pièces instrumentales et électroacoustiques ont été jouées dans plusieurs pays du monde, notamment se pièce « Epitome » interprétée par l’Orchestre Gulbenkian à Lisbonne. Il obtient le prix Erasmus pour sa
pièce « M ».

Enseignant-chercheur en musicologie, il enseigne actuellement à l’Université de Lille.

Ecouter Catherine Jauniaux c’est être saisi d’une émotion singulière. Si forte et singulière qu’il nous faut quelques minutes pour retrouver nos esprits. Avons-nous rêvé, avons-nous été transportés dans une autre dimension ? L’expérience est totale, le bonheur idem. Le trouble dissipé, on se souviendra que Catherine a débuté sa carrière en tant que comédienne alors qu’elle n’avait que 15 ans. On se souviendra qu’elle fut l’une des voix les plus singulières de groupes de rock décalés tels Aksak Maboul, The Work ou Hat Shoes.

En 1983 parait Fluvial, disque électrochoc des musiques nouvelles et surtout inclassables. A New York elle collabore avec Fred Frith, Tom Cora, Marc Ribot, Butch Morris, Ikue Mori et de nombreux autres. Désormais installé en France, elle croise la route de Louis Sclavis, Erik M, Barre Phillips, Ned Rothenberg, Malcolm Goldstein et se produit à de nombreuses reprises en solo. A Marseille, elle est l’une des protagonistes du Grand 8, grande formation autour des musiques libres.

21h
CONCERT

THE BRIDGE 2.2 : DON’T TELL

Mai Sugimoto : saxophone alto, clarinette
Raymond Boni : guitare
Anton Hatwich : contrebasse
Paul Rogers : contrebasse

+ Invités :
Bernard Santacruz : contrebasse
François Wong : saxophone baryton

 « L’improvisation étant un lien fondamental pour la coexistence des êtres, ce qui m’intéresse le plus dans cette rencontre franco-américaine, c’est le parcours singulier de chacun, et la qualité inédite de cet événement. »
Raymond Boni.

The Bridge met en scène depuis 2013 des rencontres entre improvisateurs chicagoans et français, le tout en deux manches aller-retour pour chaque promotion. Pour cet ensemble, la première a eu lieu en novembre 2019 à Chicago. Il était alors question d’explorer les possibilités d’un vaisseau à majorité d’instruments à cordes, sans claviers et sans percussions. L’idée était de créer une musique qui se débattrait avec les idées de déploiement et d’enchevêtrement du son comme un ensemble de lignes et de torsions.

On connaît bien le guitariste Raymond Boni à Marseille, où il a séjourné de nombreuses années. Son parcours singulier lui a permis de croiser la route d’André Jaume, Daunik Lazro, Christine Wodrascka, Violeta Ferrer, Joe McPhee et tellement d’autres. Membre de la vaste confrérie des libres improvisateurs britanniques, Paul Rogers improvise régulièrement avec Paul Dunmall, Evan Parker, Ramon Lopez et Ivo Perelman. Inédits, Mai Sugimoto et Anton Hatwich complètent l’affiche. La première est japonaise et vit à Chicago. Elle est membre d’Hanami, quartet connu pour ses arrangements de musique japonaise. Le second est tombé dans la grande marmite des improvisateurs de la cité des Vents en 2003. On peut aujourd’hui l’écouter aux côtés de Frank Rosaly, Keefe Jackson, Jason Stein et Fred Lonberg-Holm. Tous les quatre seront rejoints par le contrebassiste Bernard Santacruz et François Wong, saxophoniste, membre actif et co-fondateur du collectif marseillais Grand8.

À quinze ans, Raymond Boni se voit offrir une guitare, un instrument qui le rebute jusqu’à ce qu’il découvre Django Reinhardt avec les musiciens roms de son quartier. Sa technique restera marquée par le jeu flamenco. Jouant de toutes les possibilités expressives de la guitare électrique, il ne cesse d’explorer les sons et la tessiture de son instrument, afin d’atteindre ces « chants de tendresse » qui naissent, même au cœur du chaos sonore, de la vibration des cordes. Parmi ses collaborateurs figurent André Jaume, Daunik Lazro, Claude Tchamitchian, Violeta Ferrer, Joe McPhee et Hamid Drake.

Le contrebassiste Paul Rogers est né à Chester au Pays de Galles le 27 avril 1956. Il débute à Londres aux côtés de la fine fleur du free jazz britannique (Mike Osborne, Elton Dean, Keith Tippett, John Stevens). A partir de 1984, il collabore avec Tony Levin, Alan Skidmore, Paul Dunmall, Pip Pyle. Membre de Mujician (Tippett, Dunmall, Levin), il participe au trio de la pianiste Sophia Domancich avant de s’installer en France et de jouer aux côtés de Michel Doneda et Daunik Lazro. On a pu l’écouter avec Andrew Cyrille, Paul Rutheford, John Zorn, Derek Bailey, Barry Guy, Joachim Kühn, Alex von Schlippenbach, Ramon Lopez, Ivo Perelman.

Familier du solo, il joue aujourd’hui sur une contrebasse spéciale comportant sept cordes et quatorze cordes sympathiques.

The Bridge est soutenu par le Ministère de la Culture, la Sacem, le FCM, le Centre National de la Musique, la Spedidam, l’Adami et l’Institut Français.
Le groupe The Bridge DON’T TELL est soutenu par la DRAC Ile de France.

Le contrebassiste Anton Hatwich est né et a grandi à Rockford dans l’Illinois. Il étudie la basse avec Diana Gannett et le jazz et l’improvisation avec John Rupon. Il joue en duo avec le clarinettiste Robert Paredes et enseigne au Cornell College de Mt Vernon.

Il s’installe à Chicago et multiplie les collaborations avec Frank Rosaly, Keefe Jackson, Aram Shelton, Nick Mazzarella, Russ Johnson, Tim Daisy, Jason Stein, Fred Lonberg-Holm et de nombreux autres.

Saxophoniste et compositrice d’origine japonaise Mai Sugimoto vit actuellement à Chicago. Inspirée par Lennie Tristano, Ornette Coleman autant que par les chansons populaires et folkloriques japonaises, elle est membre depuis 2014 du quartet Hanami. C’est avec ce groupe qu’elle se produit au Chicago Jazz Festival en 2015, puis en duo avec le contrebassiste Tatsu Aoki en 2018 et enfin en qualité de leader l’année suivante.

Mai Sugimoto est par ailleurs membre du Fred Anderson Legacy Band.

Saxophoniste, François Wong se consacre à l’improvisation. Il a co-fondé le Grand 8, grand ensemble basé à Marseille.

Il écrit des pièces et pense des dispositifs sonores pour instrument ou installation avec l’écoute comme guide principal. Ses projets (Agartha pour saxophone et électronique), Fil de Son (captation sonore du paysage le temps d’une marche avec le public), Combinato Nova (lutherie qui sépare les fréquences d’un violoncelle) font l’objet de résidences d’écritures et de créations régulières (GMEM, Muse en Circuit, GMEA…).

François Wong enseigne la composition électroacoustique à la Cité de la Musique de Marseille.

CONTACTS / RÉSERVATIONS

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Avec le soutien de la Ville de Marseille, l’ONDA – Office National de Diffusion Artistique, Montévidéo & le GMEM CNCM Marseille.